Le bon choix d’un équipement de levage consiste à déterminer plusieurs éléments clés, ce qui inclut :

• L’application pour laquelle l’équipement sera utilisé;
• La fréquence d’utilisation;
• Les vitesses nécessaires afin de rencontrer le cycle de production de l’usine;
• Le budget qui va permettre l’achat de l’équipement de levage approprié. Se procurer le mauvais équipement peut engendrer des coûts de maintenance importants.

Pour certains équipements avec un faible cycle d’opération, des informations de base peuvent suffire à faire une bonne sélection.
Pour des équipements avec un cycle d’opération élevé ou des conditions spéciales, plus d’informations seront nécessaires afin d’assurer une sélection adéquate.

Voici un court guide (à télécharger) dans le but de vous aider à rassembler la majorité des informations pertinentes.

Pour plus d’information, nous vous invitons à communiquer avec l’un de nos représentants dans votre région.

Terrebonne, Qc - 1.888.968.0588
Québec, Qc - 1.888.650.0588

Le palan est le mécanisme de levage de votre équipement. Que ce soit pour l’achat d’un pont roulant, d'une potence ou d'un monorail, la sélection du bon palan est primordiale, car c’est l’une des composantes les plus sollicitées.

Palan à chaîne électrique

• Principaux avantages:
• Conception compacte qui procure une meilleure approche du crochet aux extrémités (aucun tambour)
• Plus économique qu’un palan à câble (design avec moins d’usinage et de système électronique)
• Aucun déplacement du crochet lors de la montée ou la descente (True Vertical Lift)
• Capacité de levage jusqu’à 6,300 kg (disponible jusqu’à 35,000 kg dans le hors standard)
• Ensemble crochet plus compact et plus robuste
• Encombrement extrêmement réduit disponible

• Principaux désavantages
• Gamme de vitesses réduite
• L’espace pris par le bac à chaîne
• Certains accessoires ne sont pas disponibles

Palan à câble électrique

• Principaux avantages
• Vitesses de levage rapides disponibles
• Recommandé pour les longues courses du crochet
• Aucun espace à considérer pour le bac à chaîne
• Capacité de levage standard jusqu’à 250,000 kg

• Principaux désavantages
• L’intérieur d’un câble d’acier peut être plus difficile à inspecter
• Plus dispendieux
• Supplément à prévoir si un levage droit est nécessaire (True Vertical Lift)

En terminant, il est important de noter que les coûts d’entretien et la durée de vie sont similaires. La chaîne de levage peut durer jusqu’à 30 fois plus longtemps qu’un câble d’acier, ce qui réduit les temps d’arrêt. En contrepartie, une chaîne de levage est plus dispendieuse qu’un câble d’acier.

Oui! Rappelons que la première partie du test de charge consiste à soulever une charge égale à la capacité maximale d’utilisation du pont roulant (CMU) afin de tester les freins, les limites de course et autres mécanismes de l’équipement. De plus, lors de ce test, on doit mesurer la déflexion verticale. Le critère de déflexion acceptable varie selon la conception de l’équipement.

Dans la deuxième partie du test, on soulève 125% de la CMU. L’équipement doit être capable de soulever et de déplacer cette charge sans difficulté, sans nécessairement atteindre la vitesse maximale.

À la suite de ces tests, on doit produire un rapport faisant état des résultats et le conserver dans le carnet de bord de l’équipement.

Ce test de charge est une recommandation de la norme américaine ASME B30.17 Overhead and Gantry. Toutefois, au Canada et au Québec, on doit se référer à la norme CSA B167 Ponts roulants : conception, inspection, mise à l’essai, entretien et utilisation sécuritaire qui est une norme obligatoire de conception de ponts roulants.

La norme CSA C22.2 No33 2019 du Code canadien de l’électricité, Partie 1, lequel est d’application obligatoire au Québec, se lit comme suit : "Dans le cas d’un pont roulant à plusieurs moteurs, il doit y avoir un contacteur principal pour mettre hors tension simultanément tous les conducteurs fournissant le courant nécessaire aux mouvements du pont roulant. Le contacteur doit être actionné au moyen d’une commande arrêt-réarmement situé à proximité du poste de commande de l'opérateur du pont roulant."

Il est important de noter que le bouton rouge souvent désigné comme un bouton d’arrêt d’urgence sur la commande de votre pont roulant est techniquement appelé une commande d’arrêt-réarmement par les concepteurs électrique.

• Donc une commande arrêt-réarmement est obligatoire pour les équipements suivants :
• Pont roulant avec palan électrique et chariot motorisé et/ou pont roulant motorisé
• Potence avec palan électrique et chariot motorisé et/ou rotation motorisée
• Monorail avec palan électrique et chariot motorisé
• Grue-portique avec palan électrique et chariot motorisé et/ou déplacement motorisé.

L'inspection périodique de vos équipements de levage est une activité importante à ne pas négliger. Pour cette raison, il est nécessaire qu’elle soit effectuée par un inspecteur d'appareils de levage comptant au moins 8000 heures d'expérience dans ce domaine (ou supervisée par un tel inspecteur ou un ingénieur). En aucun cas, une personne ayant moins de 2000 heures d'expérience dans ce domaine ne peut faire l'inspection des appareils de levage, et ce même s'il est supervisé.

La norme CSA B167-16 est bien claire à ce sujet. Les inspecteurs d’appareils de levage doivent, en plus de compter 8000 heures d’expérience, avoir des qualifications professionnelles reconnues (électricien, mécanicien industriel, etc.). Il est aussi possible d’assurer la supervision des inspecteurs apprentis de façon indirecte. Pour se faire, le superviseur de l’inspecteur apprenti doit avoir lui-même les compétences et l’expérience nécessaires et être consulté pour chaque anomalie et défaut. Le superviseur doit aussi approuver le rapport d’inspection. Les articles 6.2.1, 6.2.2 et 6.2.3 vous guideront davantage pour clarifier les exigences.

Oui. La norme CSA B167-16 en vigueur au Canada demande effectivement que ces équipements soient inspectés de la même façon que les ponts roulants. Voici la liste des équipements touchés par cette exigence: ponts roulants, potences, potences murales, monorails, grues-portiques, palans et autres équipements de levage présentant des caractéristiques semblables à ceux énumérés précédemment.

Un appareil de levage doit être inspecté au minimum une fois par année. Mais la fréquence peut aller jusqu’à quatre fois par année selon la nature de l'équipement (classe d'utilisation). Les points observés sont d'ordre opérationnel, mécanique, électrique et structurel. Le rapport d'inspection émis doit être conservé et constitue le point de départ de l'évaluation suivante.

• Voici les intervalles demandés par la norme CSA B167-16 :
• Classes A et B (service peu fréquent et service léger) : annuellement;
• Classes C et D (service modéré et service lourd) : semestriellement;
• Classes E et F (service intensif et service intensif continu) : trimestriellement
• Service spécial : selon les recommandations d’un ingénieur ou du fabricant de l’appareil de levage.

Dans tous les cas, il faut tenir compte des recommandations et des exigences du fabricant. Ajoutons aussi que les inspections périodiques sont basées sur les caractéristiques visibles et auditives de l’appareil de levage et n’impliquent généralement pas de démontage (sauf en cas de nécessité évidente, considérées alors comme de l’entretien). Les articles 6.5 de la norme CSA B167-16 vous apprendront tout ce qu’il faut savoir au sujet des inspections périodiques. L’absence d’inspection périodique sur les appareils de levage peut engendrer une dérogation par un inspecteur de la CNESST. Dans le cas d’accidents de travail, le propriétaire pourrait être sanctionné.

En effet, il est possible de faire un levage supérieur à la capacité nominale du pont roulant, mais sous certaines conditions.

• Quelques points importants à respecter selon CSA B167-16 et ASME B30.2-2011:
• Ne pas dépasser 125% de la capacité nominale de l’équipement
• Doit être traité comme événement spécial, c’est-à-dire 1 à 2 levages par année
• Les voies de roulements doivent pouvoir supporter la charge, vérification faite par un ingénieur
• Une inspection avant et après le levage doit être faite par un inspecteur qualifié
• Tenir un registre de toutes les surcharges
• Avoir un plan de levage approuvé par un ingénieur

Vous trouverez ci-dessous une video tutoriel pour vous aider à remplacer votre émetteur Télé Radio.

Établir la conformité d’un pont roulant est souvent matière à débat. Que ce soit à la livraison d’un équipement neuf ou par suite d’une inspection, plusieurs propriétaires se demandent comment déterminer si leur équipement est conforme. En réalité, la conformité d’un pont roulant relève de plusieurs aspects.
Tout d’abord, la norme canadienne CSA B167-16 (dernière révision) énonce les exigences minimales relatives à la conception, la mise en service, l’inspection et l’entretien des ponts roulants et autres appareils de levage similaires. Bien que cette norme ne soit pas directement citée par le Règlement sur la santé et la sécurité du travail au Québec (RSST), il s’agit de la norme minimale à suivre. Par ailleurs, le RSST mentionne ce qui suit: « Tout appareil de levage doit être inspecté et entretenu conformément aux instructions du fabricant ou à des normes offrant une sécurité équivalente… » (article 245 alinéa 5).
Afin de déterminer la conformité d’un pont roulant, il faut consulter l’historique de l’équipement et vérifier si toutes les étapes ont été respectées, à savoir : conception, fabrication, approbation, mise en service, essai de charge, etc. L’encadré ci-contre décrit les renseignements que le fabricant d’un pont roulant doit fournir à son propriétaire selon l’article CSA B167-16 5.1.5. Lorsqu’on parle de conformité d’équipements de levage, on observe une certaine confusion chez leur propriétaire. Par exemple, il est vrai que les dessins scellés par un ingénieur ou les résultats d’un essai de charge font partie des éléments de conformité à fournir advenant une vérification. Cependant, ces documents ne garantissent pas à eux seuls la conformité de l’équipement.
De plus, chaque inspection, entretien et autres travaux majeurs doivent être documentés dans le carnet de bord du propriétaire tel que prescrit dans la norme CSA B167-16.
En résumé, la conformité d’un pont roulant ne s’établit pas d’un simple coup d’œil, mais plutôt par la vérification d’un ensemble de documents qui constitue le carnet de bord de l’équipement. Ces informations sont sous la responsabilité du propriétaire de l’appareil de levage.
Accédez à notre document PDF sur la conformité des équipements de levage et de manutention pour plus de détails (document PDF téléchargeable).